45° à l'ombre ...
 



Café Kuma


Une odeur parfumée et envoûtante, mêlant chèvrefeuille, miel et jasmin, nous enveloppe et nous transporte au milieu des caféiers. Les champs de café sont cultivés dans l'ombrage des arbres fruitiers, un système traditionnel agroforestier et biologique qui nous garantit un café de qualité supérieure.



Nous restons plantés, ébahis dans ce décor émaillé de myriades de fleurs blanches et de baies rouges. Gamine, j'aimais passer devant la brûlerie de café, m'imprégner de ses effluves enivrants.



Mais ces fragrances plus subtiles, plus aériennes, prémices d'une saveur corsée de "robusta" nous déroutent ... Le café sera pour demain, les grains sèchent au soleil ...



à l'avenir incertain lu dans le marc de café, préférez son arôme corsé qui vous évoquera bien des souvenirs ! n'hésitez pas à en acheter.







Par les sentiers

"On progresse!" entonne l'un des guides pour nous sortir de notre émerveillement.

Nous levons la tête pour admirer les arbres variés et parfois géants : kapokiers, parasoliers, dracénas, les irokos, colatiers, bambous, palmiers ...



Bananier
Palmier Royal



Dracéna
Sisal


Ananas


Fleur de coton
Noix de cola
Cabosse de cacao



Notre guide recueille la sève d'un hévéa utilisée pour cerner les motifs sur batiks.

L'écorce de certains arbres, les feuilles de plantes, entrent dans la composition de peintures végétales que les villageois utilisent pour leurs activités artisanales.



Que pensez-vous du tatouage végétal ?




Un ruisseau serpente, lieu de rendez-vous des porteurs d'eau et des femmes qui jacassent en faisant leur lessive.


Plus loin, une cruche remplie de grigris protège les bois fraîchement coupés d'éventuels chapardeurs.

... 45° à l'ombre ... la cascade est encore loin


"On progresse ! on progresse ! ...


Le filet à papillons s'abat parfois sur l'un d'eux. Notre guide les saisit avec délicatesse car leur durée de vie est très courte.


Quelques minutes pour photographier et le spécimen reprend son envol.



La traversée des villages nous fait désirer les ombrages de cette végétation luxuriante.





S'éventer avec les "oreilles d'éléphant" ne suffit plus.
Nous guettons les grondements de la cascade proche.

Nous pourrons rafraîchir nos épaules rougies et apprécier de surcroit les bienfaits d'un bon bain de pieds !!!



Une douche sous la cascade ragaillardit notre corps amolli. Nos vêtements sont trempés, mais qu'importe,

dans une heure ils seront secs, le temps de nous restaurer et de contempler ce spectacle enchanteur.



De retour à Kuma Kounda, à l'ombre de l'arbre à palabres, nous nous désaltérons tout en devisant avec nos guides.

A l'ombre des manguiers, Angélo nous attend dans la voiture. A regret nous reprendrons la route de Lomé.



45° à l'ombre ...