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Le Départ


Marseille : Soleil


Temps magnifique



Nous embarquerons à 12h15 pour Bruxelles à bord d'un Avro RJ85 de la compagnie Sabena.
Le décollage est prévu à 12h40 - je règle le 2e fuseau horaire sur ma montre ...

Aéroport de Bruxelles - 16h03 : décollage à bord de l'Airbus A340 de la même compagnie - 5553 Km nous séparent de Montréal et nous arriverons à destination dans 6h51.

Il est maintenant 16h21 et nous survolons Ostende ... puis Londres ... Bristol ...

Entre le Groenland et le Québec :15h16 heure locale et 21h16 heure Française - nous survolons la Mer du Labrador

puis le Détroit de Belle-île

Nous sommes à 1261 Km de Montréal

la température est de -63°
altitude : 11900 m
877 Km/h.

Il nous reste 1h30 de vol

MONTREAL : Il est 16h52 : Nous atterrissons
Le Canada : terre de contrastes

Grand comme un continent, le Canada déroule d’un océan à l’autre ses vastes paysages fascinants : lacs noirs et forêts rouges, mers de blé et rivières bondissantes, canyons vertigineux et dunes infinies.

Francophonie oblige, le Québec reste la région préférée des Français. Durant le flamboyant été indien comme au plus froid de l’hiver, au printemps des sucres comme dans la chaleur estivale, ils s’immergent avec bonheur dans cette Amérique française, si proche et en même temps si différente des « Vieux Pays ».De la cosmopolite Toronto aux vrombissantes chutes du Niagara, des Rocheuses à Vancouver sur le Pacifique, le Canada anglophone réserve autant d'étonnements à tous les visiteurs.

Cette nature généreuse a forgé un peuple profondément accueillant, qui surprend toujours agréablement. Mieux : cette hospitalité légendaire, cette simplicité désarmante n'ont pas souffert le moins du monde du succès touristique de la destination.
Un seul voyage ne suffirait pas à en épuiser les beautés sauvages ou citadines, le Canada saura toujours nous séduire.Carte d'identité du Canada :
Nom : Canada
Capitale : Otawa
Superficie : 9 959 400 Km2
Chef de l'Etat : La reine d'Angleterre Elisabeth II est le chef d'Etat, représentée par un gouverneur général à Ottawa et des lieutenants gouverneurs dans chaque province. Le chef du gouvernement est Jean Chrétien, Premier ministre depuis 1993, réélu en 1997, mandat jusqu'en 2001.
Nature du régime : Monarchie constitutionnelle
Population : 28 millions d'habitants
Langues officielles : Anglais et Français
Religions : Catholiques et protestants
PIB (1997) : 856,1 milliards de dollars canadiens
Situons nous
Le Canada est le deuxième plus grand pays du monde derrière la Russie. D'ouest en est, il s'étire sur près de 5000 km et six fuseaux horaires, le long de la frontière américaine, établie sur le 49e parallèle.

Compte tenu du climat de plus en plus rigoureux à mesure que l'on remonte vers le nord, la population canadienne se concentre sur une infime parcelle de cet immense territoire. La région la plus peuplée est celle des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, dans les provinces de l'Ontario et du Québec, où se sont développées les métropoles de Toronto et de Montréal.

L'Ontario regroupe à lui seul 40% des Canadiens et 50% du revenu national.

Faune et Flore
Le Canada abrite dans ses forêts grandioses une faune impressionnante que le gouvernement a eu très tôt la bonne idée de préserver. Voilà plus d'un siècle étaient donc créés les premiers grands parc nationaux dans les Rocheuses. Ours noirs et caribous (rennes), orignaux (grands élans) et wapitis (grands cerfs) sont ici chez eux, et bien souvent totalement indifférents aux visiteurs. Tandis que, dans les jardins des grandes villes, les écureuils n'hésitent pas à venir manger dans votre main.
Entouré par trois océans, Atlantique, Pacifique et Arctique, le Canada est aussi troué de millions de lacs et de rivières, si nombreux qu'ils ne portent pas tous un nom, et où abondent des poissons de toutes sortes. Le fleuve Saint-Laurent et la côte pacifique accueillent régulièrement des hôtes d'envergure : les baleines voyageuses, en quête de nourriture.


Caribous
Orignaux
Wapitis

Un peu d'histoire
Chasseurs de mammouths et pêcheurs de baleines, explorateurs et coureurs de bois : de tout temps, le Canada a attiré les hommes sur ses rivages et ses terres immenses.
De la petite colonie de Nouvelle France jusqu'à la construction du chemin de fer transcanadien, depuis les premiers autochtones jusqu'à la ruée vers l'or, l'histoire de ce pays est faite de courage et d'aventure.





Tout commence voilà environ 12000 ans, à la fin de l'ère glaciaire. Poursuivant mammouths, bisons et autres caribous, les ancêtres des Indiens et des Inuits (Esquimaux) quittent leur Sibérie natale et franchissent le détroit de Béring gelé.
Indiens et Inuits ont tout le temps de se propager en Amérique du Nord avant que ne débarquent les premiers Européens (Des Vikings). D'après les sagas qui racontent les exploits de ces héroïques marins, Leif Eriksson, fils d'Erik le Rouge, s'installe à Terre-Neuve en l'an 986 avec 35 de ses hommes. Sur cette île de l'Atlantique, figure de proue de l'Amérique du Nord, le site historique de l'Anse-aux-Meadows, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, témoigne de leur campement.
Les premiers découvreurs
Pêcheurs de morue et chasseurs de baleines
Cinq siècles après Eriksson, arrive Jean Cabot, un brillant marin génois. Cabot accoste lui aussi à Terre-Neuve. A défaut de trouver le route des Indes, il apprend qu'ici la morue abonde. La nouvelle fait fureur en Europe et, très vite, déferlent des vagues de pêcheurs de morues portugais et français, suivis par des chasseurs de baleines venus du Pays basque.

Le "découvreur officiel" du Canada
Le Malouin Jacques Cartier s'aventure plus loin. Mandaté par François 1er, il fait voile vers Terre-Neuve, laissant dans son sillage les nombreux bateaux des pêcheurs et les postes baleiniers, il pénètre le golfe du Saint-Laurent. Mais avant de s'engouffrer dans le grand fleuve, le "découvreur officiel" du Canada plante une croix à Gaspé, au nom de son roi, en 1534. Jacques Cartier était donc le premier Européen à naviguer sur le Saint-Laurent, qui allait permettre aux Français de dominer le nord-est du continent durant le XVII siècle.

Le "Père de la Nouvelle France"
Grande figure de l'époque : Samuel de Champlain, surnommé le "Père de la nouvelle France". Le jeune cartographe effectuera de nombreux voyages vers le Canada, et fondera la ville de Québec en 1608. Au pied de la falaise où se dresse aujourd'hui l'hôtel Château-Frontenac, face au fleuve Saint-Laurent, Champlain fait édifier "l'Habitation". Une vaste demeure où s'installent les premiers travailleurs. Prélude prometteur : Québec deviendra vite le centre d'une puissante colonie. La Nouvelle France va bientôt accueillir de vaillants agriculteurs et d'ambitieux missionnaires et religieuses, bien décidés à "éduquer" et à convertir au catholicisme les autochtones, que l'on appelle alors les "Sauvages". Viendront aussi les "Filles du roi", jeunes orphelines en quête de mari, qui vont largement contribuer au peuplement de la colonie. Mais c'est grâce à la traite des fourrures avec les indiens que les Français vont asseoir leur puissance au Canada. Un commerce fort lucratif. En Europe, la demande de peaux est pressante, notamment pour la confection du chapeau feutre, très en vogue à l'époque. Son fournisseur attitré, le castor, pullule dans le Nouveau Monde, terre bénie des chasseurs et des trappeurs. C'est alors que naîtra l'épopée des coureurs de bois.
L'épopée des coureurs de bois
Repousser les frontières de la colonie
Les coureurs de bois vont jouer un rôle majeur dans l'histoire du Canada. Ce sont eux qui repousseront les frontières de la petite colonie, puis du Canada, vers le nord et vers l'ouest, jusqu'aux montagnes Rocheuses, et contribueront à la naissance du pays. En quête de fourrures, ils voyagent en compagnie de guides interprètes amérindiens de tribus amies, qui leur ont appris la fabrication des canots d'écorce et des raquettes à neige.

Le sort des Amérindiens Les Amérindiens ne seront guère payés de retour : pour eux, l'expansion européenne sur leur continent, ou plutôt "l'invasion", selon le mot utilisé par certains historiens modernes, aura bien au contraire de terribles conséquences. Non seulement leur mode de vie sera irrémédiablement perturbé, mais encore les Amérindiens seront décimés par les maladies européennes – rougeole et petite vérole. Sans parler des ravages de l'eau de vie, article de troc courant. Cela dit, missionnaires, marchands de fourrures mais aussi colons français seront également confrontés aux guerres sanglantes, notamment avec les Iroquois, alliés des Anglais, comme aux famines et aux épidémies meurtrières.
La Compagnie de la baie d'Hudson
Parmi les plus célèbres des explorateurs et commerçants en fourrures français : Pierre Esprit Radisson et son beau-frère, Médard Chouart des Groseilliers. Les deux hommes remontent au-delà du lac Supérieur, en direction de la baie d'Hudson et tentent de convaincre l'administration de la Nouvelle France de leur accorder les droits de traite sur cette région particulièrement riche en fourrures.
Las !
La Nouvelle France fait la sourde oreille. Et c'est finalement avec le soutien de l'Angleterre qu'ils créeront la Compagnie de la baie d'Hudson. Ironie de l'histoire : ce sont deux Français qui seront à l'origine de cette puissante entreprise coloniale britannique, dont l'empire s'étendra sur la quasi-totalité du territoire canadien.

Fin de la nouvelle France
Le traité d'Utrecht
Les Français auront beau tenter par la suite de s'affronter militairement aux postes de la Compagnie, il est déjà trop tard. En 1713, sous Louis XIV, le traité d'Utrecht met fin à la guerre de succession d'Espagne et accorde aux Anglais non seulement la baie d'Hudson, mais aussi Terre-Neuve et l'Acadie (Nouvelle-Ecosse). S'ensuit une période de paix relative, durant laquelle la Nouvelle France poursuit les explorations sur le continent.

Le "Grand Dérangement"
Les conflits ne vont pourtant pas tarder à se réveiller. En 1755, 10 000 Acadiens français, refusant de prêter serment à la Grande-Bretagne, sont déportés lors du "Grand Dérangement". Les familles sont déchirées, les Acadiens exilés, notamment en Louisiane – où ils deviendront les Cajuns.

La bataille des Plaines-d'Abraham
La guerre de Sept Ans (1756-1763), qui secoue l'Europe, va ensuite se répercuter sur les lointaines colonies. Le 13 septembre 1759, après 150 ans de présence en Amérique du Nord, la bataille des Plaines-d'Abraham, à Québec, marque la défaite de la France. En 1763, le sort de l'Amérique sera scellé par le traité de Paris, qui met fin à la guerre de Sept Ans et octroie le Canada à la Grande-Bretagne. La France n'a plus que des miettes de son ex-empire : Saint-Pierre-et-Miquelon et les Antilles.

La "Revanche des berceaux"
Après la Conquête, les Canadiens français deviennent sujets de la Couronne britannique. Celle-ci ne parviendra pas à les assimiler pour autant. Les "Canayens" refusent de perdre leur langue et leur religion. Grâce à un taux de natalité record, fortement encouragé par le clergé, qui prône aussi la vie rurale, ils parviennent même à se développer de manière impressionnante en Amérique du Nord britannique. On appelle ce phénomène, qui durera jusqu'au millieu du XXe siècle, la "Revanche des berceaux". De fait, de quelques 60 000 Canadiens français lors de la Conquête, ils sont aujourd'hui 7 millions !
La naissance du Canada
Cook et Vancouver sur la côte pacifique
La toute puissante marine britannique va également se démarquer à l'ouest du pays. Le navigateur James Cook en est l'un des principaux protagonistes. Engagé dans la marine royale, il participe à la prise de Québec et, vingt ans plus tard, retourne au Canada, mais sur la côte pacifique, où il commerce avec les Indiens Nootkas. Son camarade George Vancouver le suit dans ses périples avant de se voir confier, seul, la mission d'explorer la côte nord-ouest de l'Amérique du Nord. Vancouver dresse la carte du littoral et notamment de l'île qui porte son nom (1792).

La Confédération du Canada
Au même moment, les choses évoluent au sud des Grands Lacs. Les "loyalistes", fidèles à la Couronne britannique, affluent au Canada, fuyant la révolution américaine. Peu après cette nouvelle immigration britannique, le pays est partagé en deux : le Haut Canada anglophone, aujourd'hui l'Ontario et le Bas Canada francophone, qui correspond au Québec. Mais ce n'est qu'en 1867 que sera créée la Confédération avec quatre provinces : Québec, Ontario, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Ecosse. Deux ans plus tard, le pays s'agrandit encore en s'offrant, pour 1,5 million de livres sterling, la vaste terre de Rupert, toujours propriété de la Compagnie de la Baie d'Hudson et qui s'étend jusqu'aux territoires du Nord-Ouest.

4 600 km de chemin de fer
Mais John A. Macdonald, le tout premier Premier ministre du Canada a de plus grands rêves pour son pays. Son ambition est qu'il s'étende d'"un océan à l'autre", une devise qui est restée celle du Canada. Pour ce faire, il a le projet démesuré de faire construire une ligne de chemin de fer. Les 4 600 kilomètres du Canadien Pacifique, sont bouclés en 1885. Une véritable prouesse technique, d'autant qu'il faut franchir les Rocheuses. Le Canada encourage la venue de colons anglais et de toute l'Europe en offrant pour une bouchée de pain des terres le long du passage du train.
L'entrée dans le XXe siècle
La ruée vers l'or du Klondike
L'épopée des coureurs de bois et des voyageurs est terminée : la mode n'est plus au chapeau feutre en Europe. L'ouest du pays va cependant attirer une nouvelle génération de héros : les chercheurs d'or. A partir de 1897, la ruée vers l'or du Klondike, une rivière qui coule au Yukon, sera la plus folle de l'histoire. Le romancier amér(icain Jack London, auquel on doit Croc-Blanc et L'Appel de la forêt, en rapportera de passionnants témoignages, et restera le plus fameux des aventuriers à remonter jusqu'ici.

Les deux guerres mondiales
Au début du XXe siècle, la fièvre est déjà retombée. Le Canada se prépare à de nouveaux défis. Une nouvelle fois, les guerres qui agitent l'Europe vont le marquer profondément. Les Canadiens français, ne sont guère enthousiastes à l'idée d'aller se battre aux côtés des conquérants Anglais, ni même à celle de soutenir les Français qui les ont abandonnés, jadis. Au cours de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, les pertes en hommes se compteront néanmoins par dizaines de milliers.
Le Québec libre - Oui ou Non ?
La "Révolution tranquille"
Longtemps confinée dans ses campagnes et écrasée sous le poids du clergé – qui a cependant, on l'a vu, contribué à la sauvegarde du fait français – , la Belle Province entame dans les années 60 sa "Révolution tranquille". Le Québec rattrape son retard en réformant l'éducation, la santé et l'administration. Ces années voient aussi le rejet de l'église jusque-là toute puissante, et, surtout la naissance du mouvement indépendantiste québécois.

Deux référendums sur l'indépendance
L'arrivée au pouvoir, en 1976, du chef souverainiste René Lévesque est, pour beaucoup de Québécois, un premier pas vers l'indépendance. Deux référendums plus tard, le premier en 1980 et le deuxième en 1995, les Québécois n'ont toujours pas choisi de se séparer du Canada. Mais l'idée a fait son chemin : alors qu'ils étaient 60% à répondre "non" en 1980, ils étaient à peine plus de 50% en 1995. à tel point que la question reste totalement ouverte et suscite chaque jour de houleux débats dans le pays.

Diversité culturelle et revendications territoriales
Tandis qu'ils étaient en marche pour leur libération, les Québécois, tout comme les autres Canadiens d'ailleurs, ont négligé de voir que les autochtones voulaient, eux aussi, affirmer leur identité et faire valoir leurs droits dans le pays, comme le démontre la création du Nunavut, le territoire indépendant des Inuits, en avril 1999.
Aujourd'hui plus que jamais, les revendications territoriales sont nombreuses, et les négociations au pied à pied entre les chefs de bande et les gouvernements fédéral et provinciaux sont incessantes. Et sans nul doute nécessaires.
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