Sortir à Québec
 QUEBEC

Festival des Musiques Sacrées du Québec

Jeudi 25 Octobre, nous descendons dans la Basse Ville jusqu'à l'Eglise Saint Roch pour assister à un Concert de Musiques Sacrées : Une invitation à découvrir le lien étroit qui unit le Jazz, le Blues et la Spiritualité.

Vic VOGEL Pianiste de Jazz, arrangeur et Chef d'orchestre, nous enchante encore à 72 ans.

Nous n'avons pu rester insensibles à la voix suave de Kim Richardson accompagnée du "Jazz Big Band" et du Choeur Gospel "Célébration" de Québec.


Un décor grandiose et des jeux de lumière ont contribué à la réussite de cette soirée.
Plusieurs rappels ont prolongé ces moments de bonheur


Mystérieuse tradition sur les plaines d'Abraham


Vendredi 26 Octobre, à la lueur de nos lanternes, nous arpentons les plaines d'Abraham (lieu où s'est déroulé la célèbre bataille Franco-Britanique de 1759).


Un conteur plein d'humour incarnant un personnage historique de l'armée Anglaise, le Général Murray, nous entraîne dans le jardin de Jeanne d'Arc, dans la tour "hantée" ... au rythme des étranges légendes fantômatiques comme celle de la Dame Blanche ou de la Corribeau.




Sur le chemin du retour un fantôme nous apparait

... sur la vitrine d'un magasin ...

boouuuuuhhhhh, la nuit sera chaude !...

Halloween, c'est dans 3 jours.


Un Brunch au "Bonnet d'âne"

Tandis que Stéphane optait pour des crêpes au sirop d'érable nous choisissions un "petit bonnet d'âne" : un oeuf retourné avec du bacon et des rôties, des pommes rissolées, des crotons, des fèves au lard, des tranches d'ananas et de pamplemousse ...
C'est copieux, original et sympathique.

La Patinoire By Night

Les belles soirées d'hiver, la place d'Youville offre un spectacle féérique avec la neige qui la recouvre, les immeubles illuminés et ses patineurs.


Une pause au Musée de l'Erable
Quand on a bien froid, qu'il est doux de pénétrer aux "Délices de l'Erable"!
Les effluves de sirop vous enivrent et vous fondez devant tant de gourmandises ... les vendeurs ne sont jamais avares d'informations. A l'étage, tout en regardant la vidéo et les panneaux explicatifs, vous pouvez continuer à siroter votre thé à l'érable et déguster des confiseries offertes si gentiment. Nous en sommes restées bouche-bée.

3 espèces d'Erable cultivés au Québec sur 7 sont exploitées pour la production sucrière.

Erable argenté
Sinus en forme d'ogive
Erable rouge ou plaine
Sinus découpé en V
Erable à sucre
Sinus découpé en U
L'Erable à sucre demeure l'espèce privilégiée des acériculteurs.

Les premiers seaux utilisés par les Amérindiens pour recueillir la sève de l'Erable étaient en bois ou en écorce d'arbre. Chaque printemps ils faisaient des incisions en V dans les érables à l'aide de leur tomahawks.
Les incisions se cicatrisaient chaque année. Les traces n'avaient aucune incidence sur la croissance des arbres.
Pour 100g de sirop d'érable pur, on retrouve 200mg de Potassium, 70mg de Calcium et 20mg de Magnésium, mais 0g de matière grasse.
Cela fait 250 cal. pour affronter l'hiver !

Un resto au Carthage


Dans la rue Saint Jean nombre de restaurants nous mitonnent des "petits plats" de tous les pays du monde.
Ce soir, Stéphane nous entraîne au Carthage, restaurant Tunisien.

Dans un décor des milles et une nuits, au 399 de la rue Saint Jean,

Salades Tunisiennes, Couscous Royal, duo de poisson ... tous les ingrédients étaient réunis pour passer une merveilleuse soirée.

Stéphane avait tout prévu .. la bouteille et le tire-bouchon .. car à Québec il est coutoumié d'apporter son vin !

Charlesbourg
Dimanche 4 Novembre - Nous prenons l'autouroute pour Charlesbourg.
Une pratique courante à Québec : Le "Communauto". Chaque sociétaire peut emprunter une voiture dans un des nombreux parking dissiminés dans la ville. Il récupère une clé de voiture dans un petit boitier fixé sur un des murs du parking.

Nous voici arrivés dans le "Trait carré" de Charlesbourg devant l'Eglise Saint Charles de Borromée.
Incroyable ! la porte de l'Eglise étant fermée, nous frappons à une porte derrière l'Edifice. La porte s'ouvre, c'était la sacristie dans laquelle nous découvrons une exposition sur les trésors de l'Eglise Saint charles de Boromée. Est-ce le hasard ? une guide semblait nous attendre et nous invita à découvrir ce joyeau de l'architecture néo-classique, à travers ses symboles et ses sculptures.


A l'occasion des 400 ans de Québec, la guide nous confie, toujours avec une pointe d'humour, que chaque dimanche elle dépose un objet d'Eglise dans le "Coffre de l'Histoire". Au début de chaque office elle donne une courte explication sur un nouvel objet.
Notre regard est attiré par le retable principal en arc de triomphe. Son centre est occupé par le maître-autel qui nous rappelle par sa forme la basilique Saint Pierre de Rome (dixit la guide)...

Visite du village Huron-Wendat
Nous arrivons à Wendake, une réserve Huron-Wendat. La transition est imperceptible si ce n'est les panneaux des rues en bois écrits en langue Wendat. Les Français, à qui ils avaient demandé protection, leur donnèrent le nom de "Huron" parce que leur coiffure ressemblait à la fourrure des Hures (sangliers). Ici, pas de chevauchée indienne c'est une invention, comme beaucoup d'autres, des cinéastes.

Les Hurons parlent le Français. Il ne subsiste plus que quelques mots ou expressions en langue Wendat. Mais leurs coutumes sont restées intactes dans leur coeur et nous les transmettent grâce à ce village reconstitué.

Notre guide est 25% Huronne et fait partie du "clan de la Tortue".

Elle nous explique les problèmes qu'engendre la création des réserves. Ils ont leur propre gouvernement, leur propre police, ont gardé les privilèges mais peu peuvent revenir habiter la réserve.


Le Castor fait partie de leur emblème
Le capteur de rêves rassure par ses pouvoirs magiques.



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La Nation Huronne-Wendat
En 1650, près de 300 Hurons quittèrent la Huronnie pour fuir les attaques des Iroquois, les maladies contagieuses et le manque de nourriture. Au milieu de 1650, les Hurons arrivèrent à Québec, accueillis par les Ursulines, Hospitalières et les Jésuites qui leurs offrirent de la nourriture ainsi que des vêtements. En 1651, ils déménagèrent à l’Île d’Orléans, où les Jésuites construisirent un fort, une chapelle et une maison pour les missionnaires. Ils leur fournirent des outils et des graines de semence pour leur redonner le goût de cultiver le sol. Avant de faire le commerce de la fourrure, les Hurons cultivaient déjà le maïs, les fèves et les courges pour la communauté et ces denrées de la terre servaient de monnaie d'échange pour des vêtements et des outils. Vers 1657, plusieurs Hurons quittèrent l’Ile d’Orléans puisqu'ils ne pouvaient plus profiter de la protection souhaitée. Ils s’installèrent dans la Haute Ville de Québec pour une durée d’environ 11 ans, jusqu'à ce que le danger soit écarté. De 1668 à 1669, ils restèrent sur la terre des Jésuites nommée Notre Dames des Neiges. De 1669 à 1673, les Hurons s'installèrent à Notre Dame de Foy, jusqu'à ce que la terre soit appauvrie et les arbres épuisés. Par la suite, ils changèrent encore d’endroit pour se diriger vers L’Ancienne-Lorette, près d’un ruisseau qui se déverse dans la rivière St-Charles. C'est finalement en 1697 qu'environ 150 Hurons déménagèrent à la Jeune-Lorette (WENDAKE) aux abords de la magnifique chute Kabir Kouba. Ils construisirent leur cabanes et une église en bois qui a été remplacée vers 1730 par une église faite de pierres.

Aujourd’hui, la communauté compte environ 1200 individus sur le territoire et environ 1800 individus à l’extérieur et il s'agit de la seule communauté huronne au Canada. La langue parlée est le français. La langue huronne n’est plus en usage à Wendake depuis 1888. Mais pendant un certain temps, la langue huronne fut la plus utilisée lors du commerce de la fourrure, même que certaines personnes connues utilisaient cette langue. Aujourd’hui, les Hurons Wendats ne sont plus aussi typiques qu’autrefois. Une des raisons à l'origine de cette réalité réside dans le fait que nous résidons près de la Ville de Québec et que plusieurs Hurons ont marié des Canadiens. Néanmoins, les gens de notre communauté demeurent fiers de leur nation et tiennent à ce que la culture soit transmise à leurs enfants et leurs petits-enfants.

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La Légende de l’attrapeur de rêves
D’après la légende, un grand sorcier, par un soir de pleine lune, quitta son village pour se rendre au territoire des grands esprits. Il partit en canot, puis à pied, remonta le ruisseau jusqu’à sa source. Tout près de la source se trouvait un arbre beaucoup plus grand que tous les autres : c’était l’arbre aux souhaits.

Il entendit une voix qui l’appelait, tout en haut de l’arbre. Il grimpa aux branches jusqu’à la cime de l’arbre. Il trouva une grande araignée installée dans la plus haute branche de l’arbre. Elle lui demanda de prendre une branche dans l’arbre, d’en faire un cerceau et de l’attacher avec ses cheveux. L’araignée monta sur le cerceau et commença à y tisser sa toile. Le soleil se levait, elle ne prit aucune pause et continuait à tisser sa toile. Lorsque sa toile fut terminée, l’araignée dit au sorcier que sa vie n’était pas terminée, qu’il devait retourner au village avec le premier attrapeur de rêves et qu’il servirait à protéger son village et son territoire. Elle lui dit que les rêves et les visions sont des messages que nous envoient les esprits, bons ou mauvais. Pendant notre sommeil, les bons rêves passent par le trou au centre de la toile, ils sont filtrés par les plumes et gardés pour pouvoir être rêvés de nouveau. Les mauvais rêves, eux, sont retenus pendant toute la nuit dans la toile, et ils se font brûler par les premières lueurs du jour.