Vers la frontière à Aneho



Aneho

Cette fois-ci, nous nous dirigeons en bus à Aného, vers la frontière du Bénin. La construction d’une nouvelle route à deux voies et d’un deuxième pont facilite la circulation.


Une langue de terre s’enfonce comme une presqu’île entre la mer et la lagune. L’eau douce et l’eau salée se rejoignent à Aného.


Chaque année des inondations sont provoquées par la montée des eaux du Haho, du Zio et du Mono qui viennent grossir la lagune.



Une traversée, même rapide, de l'ancienne capitale économique du pays guin, suffit pour attirer l’attention sur le prestigieux passé de cette cité. La désolation de certains bâtiments anciens datant de l'époque coloniale, aujourd’hui en ruine, en dit long sur ce que fut cette ville. La plupart sont à deux niveaux : habitations en haut, boutiques et magasins de stockage en bas.


Près de la mairie nous rendons visite à l'artiste qui a créé la sculpture de l'hôtel Safari.



Il expose ses œuvres dans l'enceinte de la mairie avec un artiste peintre et une créatrice de bijoux : de l'originalité, des couleurs et du talent.


Un décor paradisiaque s'offre à nos yeux ébahis. La mer rejoint le ciel dans un camaïeu de bleus puis revient lécher le sable doré après s'être fracassée bruyamment sur les rochers.








Vers la frontière à Aneho